dimanche 30 août 2009

Des Cerises en octobre

Oui, les blue Cerises continuent, avec la saison 2.
Le 8 octobre 2009, sur les étals.


Et puis, toujours la saison 1 qui court, qui court,
qui court-métrage aussi...

Ici, un petit aperçu en images :

blue Cerises from Editions Milan on Vimeo.


mercredi 5 août 2009

Un violon sous les doigts

Hip hip hip...
Presque terminé mon conte klezmer pour clarinettes !
Etrange aventure musicale, qui fut looongue à infuser.

Si je devais fouiller dans le grenier de mon inconscient pour trouver l'étincelle-genèse de ce texte, je crois que le déclic a eu lieu lorsque j'ai mis cette photo en fond d'écran de mon PC :

Un violon? me direz-vous. Pas une clarinette ?
Eh bien on ne choisit pas la musique de son imagination, hein.
Je croyais avoir une imagination à vent, elle était à cordes...
Bref, il fallait un violon pour ma clarinette !

Et puis elles ne sont pas belles à croquer, ces mitaines ?

Le photographe, c'est lui : Nathanaël.
http://nathanaelclic.canalblog.com/

Un très chouette portraitiste.
Au-delà des visages, il sait saisir les intentions, faire surgir l'émotion de simples fragments. La force du hors-champ.

Quant à la photo du violon, chuuut...
depuis, on me l'a offerte en vrai.
Si. Je suis une auteur vernie.

lundi 3 août 2009

Ligne de vie


Un grand fantasme d'écrivain : faire tenir l'homme en une ligne.
Les illustrateurs ont l'avantage du raccourci.

La linea. Ce petit homme sur sa ligne blanche, comme un cordon ombilical encore relié à la matrice, main créatrice, main facétieuse semant des embûches ou volant au secours.
Ligne de vie, ligne brisée, ligne de conduite, ligne directrice, ligne téléphonique, ligne aérienne, ligne de flottaison ou ligne à haute tension, c'était selon, au fil de l'imagination.

Cette Linea comme un haïku de l'image, l'essentiel saisi en un trait.

C'est étrange de voir ce que la mémoire d'enfant emporte, mais dans mes souvenirs, le bonhomme babillait un yaourt italien. Une curieuse certitude. En farfouillant dans le grenier magique du web, j'en ai eu la confirmation : La linea était effectivement une création italienne du génial Osvaldo Cavandoli. Ebauchée lors de spots publicitaires en 1969, le concept a trouvé sa forme en 1972 avec une série d'animation télévisée de 90 épisodes.
1972, année de ma naissance... Cette fascination de La linea puisait-elle dans mes origines siciliennes qui m'avaient fait emporter, malgré moi, cette musique des mots si familière ?

J'aimais sa révolte, à ce petit bonhomme. Sa révolte chronique contre son créateur, et malgré tout, sa jubilation dans la déambulation et la découverte. Son humour face à l'inconnu.
Sa solitude, son illusion de liberté. Un condensé d'humanité.
Etre dépendant mais être tout de même.
Un trait. Un nez, une bouche, un corps à peine dégrossis des limbes de l'imaginaire.
Une énergie.

Pour suivre La linea, je vous invite à pointer ici ou ...
(Point à la ligne.)